(Saint-Pétersbourg 1913 - Antibes 1955)
Né dans une famille issue de la noblesse balte qui émigre en Pologne en 1919, le jeune Nicolas, orphelin dès l’âge de huit ans, est recueilli avec ses sœurs par un ami de la famille en Belgique. Attiré très tôt par la peinture, il intègre en 1933 l’Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles. De nombreux voyage en Hollande, en Espagne, en Italie, en France, au Maroc et en Algérie complètent sa formation de peintre. Il s’engage ensuite dans la Légion étrangère puis, démobilisé en 1940, s’installe à Nice. Il peint alors principalement des natures mortes et des portraits, tout en commençant progressivement à s’orienter vers l’abstraction.
A Paris en 1943, sa rencontre avec Georges Braque est déterminante ; il se consacre alors entièrement à la peinture abstraite avec l’aide de Jeanne Bucher. Il se refuse cependant à toute opposition entre abstraction et figuration : « Je n’objecte rien à ce qui me tombe sous les yeux », écrit-il en 1950. « Je ne peins pas avant de voir. Je ne cherche rien que la peinture visible par tout le monde ».
Sa situation matérielle s’améliore progressivement grâce au soutien du marchand Jacques Dubourg. C’est aux Etats-Unis, à la suite d’un voyage en 1953, qu’il connaît la gloire alors même qu’en France, il n’est connu, selon ses propres termes, que de « ses professeurs de philosophie de province ». A partir de 1954, il s’installe dans le Midi de la France à Antibes, après un long séjour à Ménerbes dans le Vaucluse.
Nicolas de Staël est peut-être l’artiste le plus résolument original de la période de l’après-guerre. Sa disparition prématurée à l’âge de 41 ans prive ses contemporains de l’influence majeure qu’il exerce sur la peinture de l’époque.
Né dans une famille issue de la noblesse balte qui émigre en Pologne en 1919, le jeune Nicolas, orphelin dès l’âge de huit ans, est recueilli avec ses sœurs par un ami de la famille en Belgique. Attiré très tôt par la peinture, il intègre en 1933 l’Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles. De nombreux voyage en Hollande, en Espagne, en Italie, en France, au Maroc et en Algérie complètent sa formation de peintre. Il s’engage ensuite dans la Légion étrangère puis, démobilisé en 1940, s’installe à Nice. Il peint alors principalement des natures mortes et des portraits, tout en commençant progressivement à s’orienter vers l’abstraction.
A Paris en 1943, sa rencontre avec Georges Braque est déterminante ; il se consacre alors entièrement à la peinture abstraite avec l’aide de Jeanne Bucher. Il se refuse cependant à toute opposition entre abstraction et figuration : « Je n’objecte rien à ce qui me tombe sous les yeux », écrit-il en 1950. « Je ne peins pas avant de voir. Je ne cherche rien que la peinture visible par tout le monde ».
Sa situation matérielle s’améliore progressivement grâce au soutien du marchand Jacques Dubourg. C’est aux Etats-Unis, à la suite d’un voyage en 1953, qu’il connaît la gloire alors même qu’en France, il n’est connu, selon ses propres termes, que de « ses professeurs de philosophie de province ». A partir de 1954, il s’installe dans le Midi de la France à Antibes, après un long séjour à Ménerbes dans le Vaucluse.
Nicolas de Staël est peut-être l’artiste le plus résolument original de la période de l’après-guerre. Sa disparition prématurée à l’âge de 41 ans prive ses contemporains de l’influence majeure qu’il exerce sur la peinture de l’époque.